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L'actualité de WAARP

Souveraineté technologique, au delà du discours, une urgence stratégique

  • Photo du rédacteur: Leslie Lamy
    Leslie Lamy
  • 4 juin
  • 2 min de lecture

Chez Waarp, nous avons une idée claire de la souveraineté, c’est la capacité d’un pays, la France, à maîtriser les technologies critiques de son infrastructure numérique, sans dépendre de fournisseurs étrangers, en particulier de puissances extra-européennes.


L’indépendance ne se décrète pas, elle se construit

Dans notre domaine, celui des solutions de transferts des fichiers MFT (Managed File Transfer), les grands acteurs sont quasi exclusivement américains. Leurs solutions, souvent puissantes et bien intégrées, s’accompagnent aussi de modèles propriétaires fermés, de verrous technologiques et de stratégies commerciales agressives. 


On le voit régulièrement : une entreprise ou une administration fait le choix d’un acteur global, attiré par une offre séduisante à court terme, quelques années plus tard, les coûts explosent, les marges de manœuvres fondent et toute tentative de réversibilité devient douloureuse, voire impossible. 

C’est ce que l’on appelle une perte de souveraineté.

 

Une alternative existe. Elle est française. Elle est open source

L’open source, dans son acception sérieuse et industrielle, constitue aujourd’hui l’un des meilleurs vecteurs de souveraineté numérique. Pas seulement parce que le code est ouvert, mais parce qu’il repose sur des écosystèmes vivants, des compétences locales, et une transparence structurelle.

Contrairement à une idée reçue, l’open source ne signifie pas forcément absence de modèle économique. Chez Waarp, comme d’autres éditeurs français, nous faisons le choix d’un modèle hybride : notre cœur logiciel est open source, mais nous l’accompagnons de services, d’expertise et de support professionnel. Nous payons des ingénieurs français, nous contribuons à l’économie locale, et surtout, nous garantissons que les données stratégiques de nos clients ne dépendent pas d’un acteur extérieur à l’Union européenne.


Open source ne signifie pas amateurisme : un modèle à défendre

Il faut en finir avec l’idée que l’open source se limite aux systèmes communautaires sans structure. Dans les couches critiques de l’infrastructure (transferts, sécurité, middleware…), les solutions open source sont souvent portées par des entreprises engagées, innovantes et structurées.

Mais cet écosystème est fragile. S’il n’est pas soutenu concrètement, par des acteurs économiques publics et privés, il risque de disparaître. Et avec lui, la seule alternative crédible aux géants du numérique.

Ne nous y trompons pas : à force de privilégier le court terme et les solutions toutes faites, nous préparons une dépendance massive aux outils propriétaires. Et dans quelques années, les mêmes qui n’auront pas voulu investir dans des solutions souveraines viendront se plaindre des hausses de prix, du manque d’options, de la perte de contrôle.


Il est temps de choisir : l’alternative existe

Nous n’appelons pas à un rejet idéologique des solutions propriétaires. Elles ont leur place, leur utilité, leur logique. Mais elles ne doivent pas être les seules.

Face à une mondialisation numérique déséquilibrée, l’Europe, et la France en particulier, doit faire un choix stratégique. Et ce choix ne peut pas se limiter à des déclarations de principe. Il doit passer par des engagements concrets en faveur de l’open source, de la transparence, et du tissu économique local.

Chez Waarp, nous avons fait ce choix. Il est maintenant temps que d’autres nous rejoignent.





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